Bonjour,
Tu es arrivé sur mon site par « hasard » … mais est-ce vraiment un hasard ? Je suis content que tu sois là. Sois le bienvenu !
Excuse-moi si je te tutoie … mais j’aimerai communiquer avec toi sur le mode de la confidence. Imagine un instant que à la suite d’une rencontre inattendue, nous buvions un café ensemble. Nous échangeons sur des sujets anodins, la météo, nos loisirs. Puis, sans nous en apercevoir, la confiance aidant nous abordons des sujets essentiels pour nos vies. Il arrive parfois qu’avec des inconnus, nous partagions des choses que nous avons plus de peine à dire à un proche.
Je ne te connais pas et ne pourrais probablement jamais savoir qui tu es … et pourtant tu es là en train de me lire ou de m’écouter. Nous allons alors passer un peu de temps ensemble et je m’en réjouis.
Si tu le veux bien je m’adresserai à toi sous le nom de Quaesitus, du latin « quaerere », chercher ou quêter. C’est un prénom que je viens d’inventer pour m’adresser à toi que je ne connais pas.
Le temps de notre rencontre, tu seras donc pour moi celui qui cherche, celui qui est animé par une quête …
… tu seras Quaesitus.
Chacun a des petits noms, souvent donnés par le compagnon ou la compagne, la famille, les amis, un surnom plus ou moins charmant. Souvent, ils sont des diminutifs pratiques ou donné lors d’une occasion mémorable. Mais parfois, ils expriment … l’air de rien … ce que nous sommes intérieurement, ils disent ce qui nous habite.
Si, dans la profondeur de ton être, sous la surface de ton rôle social, au-delà de l’image que tu donnes de toi … si tu cherches, si tu te poses plein de questions, si tu ne te contentes pas de réponses toutes faites, si tu sens en toi cette quête de ce « je ne sais quoi » qui te travaille, qui est là, mais que tu ne peux pas nommer clairement, que rien de connu ne peut satisfaire …
… alors tu es celui à qui je désire parler, tu es Quaesitus.
J’aimerai me trouver au bord de ton chemin pour construire une passerelle entre ta vie et la mienne.
Je souhaiterai devenir un veilleur sur la frontière entre nos deux univers, non pour la fermer, mais pour l’ouvrir.
Je désirerai être pour toi un passeur de cap, non pour égarer, mais pour t’accompagner en ami jusqu’au port que tu auras choisi.
Voici la mission que j’aimerai remplir auprès de toi !
Alors, si tu sais …
… que tu cherches encore ce « je ne sais quoi » qui te préoccupe
… que le doute, l’angoisse ou l’absurde parfois te tenaillent,
… que le sens de ta vie est toujours une quête pour toi,
… que la peur et la révolte étreignent parfois ton cœur,
… alors tu verras que nous sommes frères dans ce combat de la vie.
Nous pourrons … si tu le souhaites … être compagnons de route dans cette quête vers l’essentiel.
Nous serons deux quêteurs, amis d’une heure.
N’gaparou (Sénégal)
Janvier 2012 (révisé en 2018)