Comment surmonter plus facilement les difficultés ?
Celui qui attaque chaque problème avec courage et considère les difficultés comme un stimulant trouvera toujours le moyen d’en venir à bout.
Pour l’homme qui a un but, les difficultés, aussi grandes soient-elles, ne sont pas des obstacles infranchissables. Au contraire, elles remplissent chaque pionnier de forces et d’énergies nouvelles.
Le ruisseau qui suit toujours la ligne de moindre résistance devient tortueux.
Veillons à ce qu’il n’en soit pas de même pour nous.
Les mauvaises herbes poussent sans que nous fassions quoi que ce soit. Mais pour récolter un sac de pommes de terre, il faut manier la pioche.
Ce n’est pas en cherchant à éviter les obstacles que nous parviendrons au succès, mais en les surmontant.
Plus d’une bonne suggestion échoue faute d’un petit effort supplémentaire.
Celui qui veut cueillir les meilleurs fruits doit grimper sur l’arbre. Celui qui se contente de fruits blessés n’a qu’à secouer l’arbre ou attendre qu’ils tombent.
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » On ne saurait trouver de grandes satisfactions à ne s’occuper que de choses faciles.
Personne n’est jamais devenu plus compétent en se cantonnant dans des fonctions faciles.
N’est-il pas significatif que les sportifs recherchent précisément les difficultés, afin d’y mesurer l’accroissement de leur adresse et de leurs forces ?
Et comment se fait-il que le sportif grimpe joyeusement pendant des heures, malgré la chaleur accablante et son lourd sac de touriste ?
Pourquoi ne considérerions-nous pas aussi comme de précieux moyens de développer notre personnalité et nos forces les difficultés qui surgissent chaque jour dans notre activité professionnelle ?
Pourquoi ne nous rendraient-elles pas plus capables d’accomplir des performances et d’assumer des responsabilités plus lourdes ?
Les difficultés ne sont épargnées à personne. La seule différence est qu’elles rendent l’un plus habile et plus capable, et font de l’autre un jérémiadeur sans courage.
Les obstacles sont les mêmes. Le tout est la manière dont chacun les affronte.
C’est pourquoi l’attitude avec laquelle nous abordons les difficultés est capitale.
Chaque fois que l’attitude positive et la compétence nécessaire font défaut, notre vie reste une lutte pénible.
Faisons comme les sportifs ! Que les difficultés surmontées soient un stimulant pour notre compétence, notre courage et nos forces !
Quels que soient les temps et les circonstances, il y a une solution à chaque difficulté : en profiter pour enrichir notre expérience, devenir plus habile et plus persévérant.
Tout succès véritable exige de la compétence, une endurance à toute épreuve et un dévouement constant à notre but.
Le monde est plein de cactus. Mais rien ne nous oblige à nous y frotter !
L’homme supérieur cherche les fautes en lui-même, l’autre les cherche partout ailleurs.
L’homme actif apprécie les batailles perdues, les désillusions, les grandes et les petites erreurs, s’il sait en tirer la leçon.
Lorsque le poisson ne mord pas, le pêcheur occasionnel accuse son hameçon, l’inconstant accuse l’endroit, l’incapable le temps et le maladroit sa malchance.
Le vrai pêcheur continue à pêcher et rentre chez lui avec un filet plein.
Il semble que la chance soit toujours avec qui ne se reposent pas sur elle.
Il ne faut pas se tourmenter, mais risquer !
Les hommes qui, en dépit de toutes les difficultés, triomphent de tous les obstacles intérieurs et adoptent une attitude positive, ne perdent ni leur contenance, ni leur confiance en eux-mêmes, ni la tranquille assurance qui seule permet de réfléchir, décider et agir judicieusement.
Il y a quelque chose de pire que les difficultés, la tendance à les éviter.
Les pessimistes attirent sur eux le malheur et les soucis.
La gaîté est l’huile du moteur humain. La morosité est la rouille qui abîme tout.
L’échelle de la vie est pleine d’échardes. Mais on ne les sent vraiment que si l’on se met à descendre.
Nous devrions savoir prendre la vie par son beau côté. Cela ne signifie pas que nous devions rechercher uniquement les choses agréables, mais que nous devrions apprendre à voir le beau côté de chaque chose.
Nous pouvons nous plaindre de ce que les rosiers aient des épines. Mais nous pouvons aussi nous réjouir de ce que ces buissons épineux portent des roses.
Tout dépend de la façon dont nous les considérons.
Faut-il attendre ou agir, vivre pour le présent ou pour l’avenir ? Nombreux sont ceux qui se posent cette question.
Celui qui se perd en discussions sur ce sujet ne pourra guère arriver à un résultat satisfaisant.
Le présent est inséparable de l’avenir. Il n’en est du reste pas très éloigné. Nous vivons dans un présent qui hier encore était l’avenir.
L’homme avisé pense au lendemain, mais sans se nourrir d’espoirs fallacieux.
Le sage travaille aujourd’hui à préparer l’avenir.
L’heure la plus importante de la vie est toujours l’heure présente. C’est à cette heure que nous semons et agissons.
Ce qui peut être fait, nous devons le faire ou le préparer maintenant.
L’heure présente nous appartient. Nous ne possédons qu’elle et c’est par elle que nous influençons celles à venir.
Nous devons constamment nous demander : Que faire maintenant ?
Agissons toujours selon ce principe : « Le présent nous appartient. »
Que faire, se demandent certains, cela ne sert quand même à rien.
C’est naturellement aussi un point de vue, mais il ne mène à rien.
Le point de vue « cela ne sert à rien » est le plus souvent le fait d’une volonté faible. II détruit le courage, affaiblit le ressort et l’élan qui nous conduiraient à agir et à réussir.
Ford a dit un jour avec raison que ceux qui capitulent sont plus nombreux que ceux qui échouent.
Par crainte d’échouer, on abandonne d’avance la partie. On oublie qu’un échec n’est jamais une honte. Mais la crainte d’un échec en est une.
Tandis que l’irrésolu doute, l’homme décidé agit et éclaircit la situation. Rien ne peut le retenir.
C’est pourquoi seul l’homme décidé arrive à quelque chose.
Si ce qu’il entreprend ne réussit pas la première, la troisième, la cinquième fois, il pense que cela réussira la deuxième, la quatrième, la sixième ou la septième fois.
L’homme résolu ne perd pas confiance, même si la situation semble sans issue ou s’il échoue. Cela ne fait que l’encourager à se remettre à l’œuvre.
Seul celui qui abandonne la partie est abandonné à son tour.
Quoi qu’il arrive, il faut que nous y soyons préparés, que nous consacrions à notre tâche toutes nos forces et toute notre compétence.
Toute tiédeur affaiblit notre faculté de surmonter les obstacles.
Seul celui qui est prêt à payer de sa personne sera à la hauteur des difficultés qui peuvent surgir.
Prenons aussi au sérieux les petits obstacles de la vie quotidienne. C’est précisément sur de petits obstacles qu’échouent les plus grands plans. Avant d’être appelés à de grandes tâches, nous devons apporter la preuve que nous sommes à la hauteur des petites.
Des milliers d’hommes préfèrent un havre sûr à la haute mer. Or, la lutte pour l’existence ne se déroule pas dans un port abrité, mais en haute mer. Comment, pourrait-on affronter la haute mer si l’on ne s’est jamais risqué qu’à louvoyer dans un port abrité ?
Celui qui veut réussir ne doit pas simplement travailler : il doit savoir risquer, répondre oui à l’appel de tâches nouvelles.
Nous ne pouvons pas penser négativement et agir positivement.
Envisageons donc l’avenir, les idées et les tâches nouvelles positivement.
Seul un esprit et une volonté constructifs nous permettront de triompher du souci du lendemain et des difficultés quotidiennes.
C’est notre attitude positive qui assurera notre succès dans la vie.
Les jérémiades ne rendent pas les temps meilleurs !
Si nous sommes mécontents de notre sort, c’est souvent parce que nous croyons à tort que la vie est plus facile pour les autres que pour nous.
A entendre les hommes, les choses les meilleures sont précisément celles qu’ils n’ont pas.
Il y a des gens qui pensent, écrivent et agissent dans un esprit destructif. Ce sont ou bien des démolisseurs, des détracteurs, ou bien les éternels pleurnicheurs.
Lorsqu’un homme nourrit l’idée que le monde entier s’est conjuré contre lui, cette idée deviendra réalité.
La pire erreur que nous puissions faire dans la vie est de craindre constamment d’en commettre une.
Les temps et les circonstances semblent toujours déplorables. Car aussi longtemps qu’il y aura des hommes, ils ne seront jamais contents de ce qu’ils ont.
Cela semble extraordinaire, et pourtant c’est ainsi : bien des situations déplorables sont dues à cette pitié que l’homme éprouve pour lui-même.
Nous lamenter sur notre propre sort est ce que nous pouvons faire de pire, car cela nous empêche de l’améliorer.
Beaucoup de gens se plaignent continuellement de la situation économique, de la dureté des temps. Aucun d’eux ne songe que précisément le’ fait de toujours parler de la dureté des temps les rend, ainsi que leur entourage, de plus en plus sensibles à l’influence des circonstances et des événements défavorables.
Des milliers d’hommes sont victimes de cette attitude négative. Ils se laissent aller à la dérive. On ne peut les aider qu’en leur rendant la conscience de leurs forces intérieures et de la nécessité de les utiliser à fond.
A attendre une aide du dehors, des temps meilleurs et des occasions plus favorables, on gaspille ses meilleures années.
Celui qui attend que la situation générale s’améliore ou que l’Etat lui vienne en aide, laisse échapper les plus belles occasions.
Celui qui se croise les bras en gémissant et en évoquant tout le temps les causes de sa malchance laisse ses forces et ses ressources morales s’étioler et tarir.
C’est justement quand les temps sont durs que nous devons faire appel à toutes nos forces morales pour dominer la situation.
Malgré la dureté des temps et les circonstances défavorables, c’est nous, et nous seuls, qui décidons de notre sort.
Continuons tranquillement notre travail constructif
Rendons grâce au sort de ses faveurs, s’il ne nous a pas ménagé les obstacles et les durs combats où nous puissions exercer et mesurer nos forces.
Certains hommes sont constamment inquiets, soucieux et agités. D’autres — éternellement en attente — se résignent à « l’inéluctable ».
Les premiers passent à côté de l’essentiel. Les seconds manquent toujours le contact avec l’évidence, avec l’action libératrice.
Au lieu d’agir avec décision au bon moment, on s’illusionne ; on cherche une aide au dehors au lieu de la chercher en soi.
On déplace les responsabilités, on accuse le monde, les circonstances, les temps.
On se laisse aller, on arrive à un fatalisme négatif, on ne voit plus les occasions les meilleures.
On cesse de combattre. Le courage et la confiance en soi disparaissent.
Comment dès lors une amélioration pourrait-elle se produire ?
Lorsqu’on manque de confiance en soi, l’énergie s’affaiblit, la volonté de réussir est fortement entravée et l’activité est paralysée par un sentiment déprimant d’insuffisance.
Là où les découragés ne récoltent que des échecs, le courageux réussit.
C’est pourquoi nous devons chaque jour prendre conscience de nos forces et les stimuler.
Plus que jamais, il s’agit de ne pas lâcher prise, mais de déployer toutes ses forces pour réussir malgré tout.
Si nous ne regardons pas l’avenir avec confiance et espoir, il nous manque les fondements élémentaires du progrès et de la réussite.
Seule une attitude vraiment positive à l’égard de notre travail et de notre entourage peut nous conduire au succès.
Dans tous les domaines, on constate chaque jour que celui qui cherche et agit trouve toujours de nouvelles possibilités.
Chaque fois que le destin exige quelque chose de plus de nous, c’est qu’il a l’intention de nous promouvoir.
Nombre d’hommes ne construisent qu’extérieurement. Ils oublient de construire aussi intérieurement.
L’intérieur compte pourtant davantage que l’extérieur.
Jour après jour, année après année, la nature nous montre que ses forces sont inépuisables.
L’homme aussi dispose de forces qu’il suffit de connaître et d’utiliser.
Il y a en chaque homme plus de force qu’il n’est disposé à en dépenser.
Nombreux sont ceux qui savent à peine utiliser judicieusement la moitié de leurs forces. Plus nombreux encore sont ceux qui laissent leur force s’étioler complètement.
C’est dans l’action que l’on mesure ses forces.
De même que le feu durcit et éprouve le fer, l’action hardie met nos forces à l’épreuve.
La force qui se dérobe chaque fois que les difficultés surgissent n’est pas une vraie force.
On reconnaît la véritable force à ce qu’elle se multiplie en présence des obstacles et des difficultés.
Chaque fois que nous commençons à tiédir, cela commence à mal aller pour nous.
Pour vaincre, il faut vouloir et pouvoir mettre toutes ses forces en jeu.