Peut-on s’instruire en tout temps et à tout âge ?
Une des caractéristiques de l’homme qui réussit, c’est qu’il est toujours disposé à apprendre et à assimiler du nouveau. Il est ouvert à tout ce qui peut le faire progresser.
On est jeune aussi longtemps qu’on est disposé à apprendre.
L’homme encroûté de bonne heure tient fermement aux opinions toutes faites. Il n’est pas accessible à de nouvelles idées.
Celui qui a cessé d’apprendre et de se maintenir vivant est vieux, même s’il n’a que vingt ans.
On est jeune aussi longtemps qu’on regarde vers l’avenir. Celui qui ne vit plus que du passé est vieux.
Le pessimiste vieillit, l’optimiste se maintient jeune.
La mauvaise humeur vieillit ; un tempérament gai nous maintient jeune.
On entend souvent dire que la faculté d’assimiler du nouveau diminue avec l’âge et que, de ce fait, il est en général vain de vouloir instruire et faire progresser des travailleurs d’un certain âge,
Cette opinion est erronée. La faculté d’apprendre dépend de notre attitude morale, et non de notre âge,
II y a des jeunes qui, leur apprentissage terminé, pensent tout savoir et n’apprennent plus grand-chose. Et par ailleurs, il y a des hommes âgés qui s’instruisent encore tous les jours.
Le tout est de savoir garder un esprit jeune.
Lorsqu’on parle de vieilles entreprises ou de vieilles institutions encroûtées, cela ne veut pas dire qu’elles emploient uniquement du personnel âgé, mais que leur esprit et leurs méthodes sont vieillis. Ni un homme jeune, ni un chef plus âgé ne peuvent changer quoi que ce soit dans un tel organisme s’ils ne commencent pas par en extirper radicalement l’esprit suranné et vermoulu.
Un psychologue connu, le professeur E.-L. Thorndike, déclare que l’on apprend mieux entre 15 et 45 ans que de 10 à 14 ans.
Il signale notamment la différence biologique entre le processus d’étude de l’enfant et celui de l’adulte. L’adulte, riche de son expérience, sait mieux quelles sont ses facultés particulières et ce qu’il doit étudier pour les développer.
Les essais faits par Thorndike avec des instituteurs répartis en trois classes d’âge : 20 à 29, 30 à 39 et 40 à 49 ans, sont particulièrement intéressants.
Aux examens, les deux premiers groupes obtinrent à peu près les mêmes résultats, tandis que le troisième groupe se révéla le plus capable au point de vue intellectuel.
Thorndike prouva que des groupes de 20 à 25, 26 à 34 et 35 à 37 ans apprenaient les langues à peu près avec la même facilité.
Un concours entre des jeunes gens de 18 ans et des hommes de 57 ans donna des résultats encore plus intéressants : les hommes d’âge mûr apprenaient deux fois plus vite que les jeunes gens. Des enfants de 9 à 11 ans, même très doués, apprenaient plus lentement que n’importe quel autre groupe d’âge.
Des essais furent faits avec des prisonniers de 17 à 54 ans, qui n’avaient suivi que sept classes scolaires au maximum, n’étaient pas particulièrement intelligents et n’étaient plus exercés à étudier. Ces essais prouvèrent que tous ces hommes apprenaient plus vite qu’à l’âge de 10 ou 12 ans.
Il est clair que le corps et l’esprit d’un enfant en âge scolaire sont organisés tout autrement que ceux d’un adulte. C’est la raison pour laquelle les adultes apprennent mieux que les enfants.
L’adulte comprend la nécessité de l’étude beaucoup mieux qu’un enfant. Des buts bien définis l’engagent à acquérir certaines connaissances qui lui font défaut. C’est ainsi que commence pour lui la forme d’éducation la plus précieuse qui soit : l’éducation de soi-même.
Les capacités et les talents peuvent naturellement être stimulés de l’extérieur.
Mais le caractère et la personnalité ne se forment vraiment que par l’éducation de soi-même. C’est dans la lutte quotidienne, en surmontant les obstacles et les difficultés, que nous apprenons à connaître, à diriger et à utiliser nos forces intérieures.
C’est pourquoi, dans l’éducation d’adultes et la formation du personnel, il faut toujours se fixer pour but d’amener chacun à se développer et à s’instruire de lui-même.
Il faut savoir qu’en général, les grandes performances mûrissent très lentement en l’homme.
381 des hommes les plus célèbres de l’histoire du monde ont créé leur chef-d’œuvre à l’âge moyen de 47 ans et demi. C’est donc un non-sens de vouloir faire de petits enfants des intellectuels précoces et de jeter au vieux fer des hommes entre quarante et cinquante ans.
Ces quelques données devraient suffire à détruire la légende de l’incapacité des adultes à apprendre.
Il est scientifiquement établi que la faculté d’apprendre subsiste jusqu’à un âge avancé.
Pour stimuler une équipe de collaborateurs, que ce soit dans une institution d’Etat ou dans une entreprise privée, il s’agit donc de mettre en éveil leur disposition à apprendre.
Comment ? Présentons ce que nous voulons enseigner sous une forme attrayante ! Ne faisons pas le régent, mais éveillons l’intérêt. Ne nous amenons pas avec des théories, mais faisons parler la pratique.
La fraîcheur et la jeunesse d’esprit ne sont pas forcément une exclusivité des jeunes. Il dépend de nous, de notre attitude morale, d’être jeunes.
Celui qui garde un esprit alerte et ouvert reste jeune.
Aussi longtemps que nous sommes capables de nous enthousiasmer, nous sommes jeunes.
Ce n’est pas la longueur de la vie qui compte, mais le sage emploi des heures et des années.
Les hommes peuvent être divisés en trois classes, dit un proverbe arabe : ceux qui sont immobiles, ceux qui sont mobiles et ceux qui se meuvent.
Etudions les expériences faites par d’autres
II y a aujourd’hui encore des chances et des possibilités de réussir pour un homme actif et entreprenant, s’il remplit les conditions nécessaires et est disposé à étudier les succès des autres.
D’une manière générale, l’homme s’intéresse-t-il vraiment à la solution de ses problèmes personnels et professionnels ? Pense-t-il sérieusement à augmenter ses connaissances, à se développer par tous les moyens ?
On en doute parfois. On rencontre des centaines d’hommes de toutes les professions qui ont renoncé à apprendre, à profiter des expériences que d’autres ont faites en cherchant à résoudre leurs problèmes.
L’activité cérébrale de la majorité reste dans l’ornière. Elle est absorbée et emprisonnée par les mesquineries et les banalités de la vie quotidienne.
Et pourtant, lorsqu’on interroge ces personnes sur leurs plans et leurs aspirations, il semble qu’elles ont l’ambition et la volonté de progresser. Elles attribuent leur insuccès au manque de temps, d’occasions, de chance, etc.
Le fait est qu’elles ne sont pas disposées à payer le prix du succès.
De quoi se compose ce prix ? Principalement d’efforts, de dur labeur, de réflexion, d’endurance, de zèle, de patience.
Il faut aussi payer de courage : courage de consacrer une bonne partie de ses recettes à son propre développement, courage d’adopter une idée et de la mettre à exécution, courage d’admettre une erreur, de jeter par-dessus bord ce qui est suranné, courage de prendre des mesures nouvelles, propres à amener le succès.
Généralement, nous avons tendance à éluder la réalité pour nous abandonner à certaines illusions.
Mais plus nous nous attarderons à des illusions, plus nous aurons de peine ensuite à nous dépêtrer des difficultés.
Ceux qui ne sont pas disposés à étudier les expériences faites par d’autres pour en tirer la leçon se privent d’innombrables sources de suggestions et de progrès.
Chaque jour, des gens nous déclarent que la lecture d’une bonne littérature professionnelle n’aurait pas la moindre utilité pour eux, ou que les idées d’autrui ne peuvent pas être transposées dans leur branche.
Et pourtant, n’est-il pas significatif que, dans tous les domaines, ceux qui réussissent ne sont pas seulement des pionniers toujours sur la brèche, mais des hommes qui étudient sans cesse les succès d’autrui.
Ces hommes savent qu’il serait insensé de vouloir faire quelque chose de nouveau et de mieux avant d’avoir examiné ce que d’autres ont déjà réalisé dans le domaine en question.
Les efficients savent que depuis des siècles, les principales manifestations de la vie sont restées les mêmes. Ils savent que le monde n’est pas resté stationnaire, mais que sa physionomie s’est modifiée et continuera à se modifier d’année en année.
Ne pas voir cette évolution, vouloir ignorer les méthodes et expériences les plus récentes, les derniers progrès acquis, c’est se priver des connaissances les plus utiles et des meilleures sources d’idées efficaces pour développer son efficience personnelle.
Une condition primordiale pour diriger sa vie avec efficience, c’est de savoir créer la clarté. De voir les détails malgré la complexité des problèmes, de saisir l’essentiel de chaque détail pour aboutir à la compréhension de l’ensemble.
On ne saurait résoudre un problème sans sérier clairement les questions.
II y a trois sortes d’hommes : ceux qui ne veulent pas voir, ceux qui ne savent pas encore voir et enfin ceux qui ont plus ou moins appris à dominer la situation pour avoir une vue d’ensemble.
Lorsqu’il s’agit d’éclaircir une question et de prendre des décisions, ceux que les arbres empêchent de voir la forêt échouent toujours.
Ce sont eux aussi qui se plaignent et gémissent même quand tout va bien, qui maugréent et s’emportent parce qu’ils ne retrouvent plus leur chemin dans le labyrinthe qu’ils ont eux-mêmes créé.
Celui qui veut s’y retrouver dans le labyrinthe des problèmes de notre époque doit savoir distinguer l’essentiel de ce qui ne l’est pas, faire appel à tous les moyens d’orientation possibles, utiliser une bonne boussole pour pouvoir guider sa barque à travers le brouillard, la tempête et le vent.
Avoir une claire vision des choses n’est pas toujours facile, surtout de nos jours. Mais c’est une nécessité.
Sans claire vision des choses, pas de compréhension possible.
Ceux qui réussissent le doivent à ce qu’ils savent puiser au plus grand nombre possible de sources d’information.
Celui qui progresse, sait que le travail qu’il fait aujourd’hui, il le fera encore mieux dans un mois.
Tout ce que l’on fait peut être fait encore mieux.
Ce n’est pas l’expérience qui forme un homme, mais le profit qu’il en tire.
Même avec la méthode la meilleure, celui qui ne la comprend pas ne peut rien entreprendre.
Nul n’est seul en ce monde avec ses problèmes « tout à fait spéciaux
Bien des hommes trouveraient sûrement une solution à leurs difficultés dans les expériences faites par d’autres, même dans d’autres branches, s’ils pouvaient corriger les opinions préconçues qui troublent leur jugement et leur barrent la route, s’ils se rendaient compte qu’ils ne sont pas seuls au monde avec leur problème « tout â fait spécial ».
Presque chaque homme qui travaille, dans quel domaine que ce soit, se trouve devant les mêmes problèmes.
Il n’existe aucun problème « tout à fait spécial » qui n’ait aucun point de contact avec d’autres problèmes.
Les mêmes problèmes que l’un considère comme « spéciaux » se sont déjà posés à d’innombrables personnes.
Tandis que l’un s’achoppe à un de ces problèmes insolubles et en oublie d’agir, un autre va de l’avant et trouve la solution.
En fait, il n’y a dans la vie et dans la profession que quelques problèmes fondamentaux.
Les mêmes problèmes se répètent à l’infini dans toutes les branches.
Fait important : ils ont été résolus à maintes reprises par des hommes actifs.
La Muraille de Chine des branches
Aucun homme qui travaille ne peut apprendre les méthodes les meilleures uniquement dans son domaine et dans sa branche. Il doit sans cesse s’enrichir de connaissances puisées ailleurs.
On peut le constater très fréquemment : quantité de personnes pensent que précisément leur branche est tout à fait spéciale. Dans leur branche, ce n’est pas comme dans d’autres métiers, et il est exclu ou dans tous les cas peu probable qu’elles puissent apprendre quelque chose d’autres branches.
Bien des spécialistes refusent d’adopter ou même d’examiner des suggestions qui n’émanent pas de leur sphère étroite.
Souvent, le chef d’une entreprise moyenne ou grande déclare qu’il ne peut rien apprendre des petits commerçants. Et des milliers de détaillants pensent qu’ils ne peuvent rien apprendre des méthodes efficientes des grandes maisons.
En règle générale, ce qui fait défaut, c’est la faculté de « repenser » ce que l’on a observé, de le transporter dans son propre domaine.
Parfois, les préjugés sont si ancrés qu’on ne voit même plus les possibilités d’adapter à son cas ce que l’on a observé. Il faut naturellement être capable de reconnaître la valeur des bonnes idées, de les transposer à sa propre affaire et d’en tirer parti.
Au fond, nous ne savons jamais à l’avance d’où nous viendra la prochaine bonne idée. Sachons cependant que de nouvelles idées ne nous viendront que si nous sommes prêts à les accueillir de partout.
L’opinion la plus fréquente est que notre propre domaine est unique, de nature toute différente des autres.
J’appelle cette opinion la Muraille de Chine des branches. On est tellement persuadé du caractère spécial de ses problèmes professionnels qu’on en arrive à se fermer complètement aux idées venant de l’extérieur.
Certes, chaque branche a ses particularités. Mais il y a entre les différentes branches des parallèles très marquées, et il serait fort utile que chacun regarde un peu par-dessus sa Muraille de Chine. Il pourrait découvrir des choses déterminantes pour former son opinion et améliorer son travail.
L’examen des causes qui conduisirent des centaines d’hommes au succès montre que souvent les idées les meilleures ont été puisées dans d’autres domaines.
Savoir se libérer de la routine de sa branche et des mille détails du travail quotidien est une faculté qui produirait souvent de vrais miracles.
Tout homme qui travaille devrait pouvoir, à certains moments, se libérer complètement de son activité, ne serait-ce que pour quelques jours ou même pour quelques heures.
Il pourrait entreprendre un voyage ou s’accorder une pause lui laissant le loisir d’observer une foule de choses sans préjugés.
Il devrait ensuite s’astreindre à reprendre son travail sans idées préconçues, à le considérer une fois de l’extérieur, avec de tout autres yeux.
Si tous ceux qui assument des responsabilités faisaient cela une, deux, trois fois par année, bien des choses changeraient chez eux, et tout à leur avantage.
Ce faisant, ils n’ouvriraient pas seulement une brèche dans la Muraille de Chine de leur domaine professionnel, mais aussi dans celle qui entoure leur propre moi.
Car chacun de nous a plus ou moins tendance à s’entourer d’une Muraille de Chine.
Une des conditions essentielles pour se maintenir jeune et vivant est d’être toujours prêt à apprendre et à accueillir les idées nouvelles qui nous viennent de l’extérieur.
L’art d’avoir le temps
Un explorateur qui parcourait le cours supérieur de l’Amazone et vécut des années parmi les Indiens raconte l’incident suivant :
« Une fois que je devais atteindre très rapidement un point déterminé en traversant la jungle, je fus heureux de voir que les indigènes adoptaient aussi un rythme accéléré. Cela dura deux jours. Mais le troisième matin, ils ne firent pas mine de se mettre en route. Je demandai à leur chef pourquoi ses hommes restaient tranquillement assis alors que c’était l’heure de partir. » « Pour aller plus loin, me répondit-il, ils doivent attendre que leurs âmes les aient rattrapés, car elles ne peuvent avancer aussi vite qu’eux ! »
Rien n’illustrerait mieux le rythme sans âme de notre époque. Que de fois nous aurions besoin, nous aussi, de nous arrêter un instant dans notre course effrénée, pour permettre à notre âme de nous suivre.
Combien ont cru ne pas avoir le temps, et se rendent compte — trop tard — qu’ils ont gaspillé la plus grande partie de leur temps à des choses sans valeur.
Combien s’affairent à liquider hâtivement un problème pour constater ensuite qu’ils l’auraient abordé et résolu beaucoup mieux s’ils avaient agi calmement.
L’art d’avoir du temps pour les choses importantes compte parmi les facultés les plus précieuses que doivent acquérir les hommes vraiment occupés.
Ne combattons pas contre, mais pour quelque chose
Pourquoi ne pourrions-nous pas aussi apprendre quelque chose de notre concurrent ou de notre adversaire ?
II n’est pas très fréquent de rencontrer des hommes qui sachent voir les points positifs même chez leurs concurrents. On peut dire sans grand risque de se tromper : plus nous éprouverons de haine pour un concurrent ou un adversaire, plus nous serons aveuglés et plus nous commettrons d’erreurs en jugeant ses motifs et ses buts.
Les adversaires aveuglés par la haine se laissent aller à des déclarations et à des actes qui les frappent en retour comme un boumerang.
Une attitude négative nous met dans l’impossibilité de voir les choses objectivement et sans préjugés. Une telle attitude laisse toujours une impression d’étroitesse de cœur et de mesquinerie.
Dans notre attitude à l’égard d’un concurrent, laissons-nous toujours guider par le principe que nous ne combattons pas contre, mais pour quelque chose, que nous ne sommes pas contre, mais pour quelque chose.
On ne triomphe pas de mauvaises habitudes en les combattant, mais en les remplaçant par de bonnes. De même, il ne faut pas protester et lutter contre ce que font des concurrents désagréables, mais accomplir soi-même quelque chose de positif.
Il est toujours plus fructueux d’employer le meilleur de ses forces à un travail constructif, que de les perdre à des pensées stériles et une critique négative.
Celui qui épie jalousement tous les faits et gestes d’un concurrent supposé ou réel, qui concentre toutes ses pensées et ses aspirations à chercher quelque chose de nouveau qui vaille la peine d’être combattu, finira par toujours chercher les fautes chez les autres au lieu de les chercher en lui-même.
Il succombera au danger de se perdre lui-même, de gaspiller ses meilleures forces et de manquer les meilleures occasions.
Il zigzaguera sur la route d’autrui au lieu de définir ses forces et ses buts et d’aller de l’avant.
Le soleil luit pour tout le monde
Certains cherchent volontairement les moyens de nuire à leurs concurrents : c’est à eux-mêmes qu’ils nuisent le plus.
Nous devrions apprendre à voir les choses du point de vue de notre prochain.
Nous acquerrions des notions intéressantes.
Dans son ensemble, l’économie est une forme d’entraide, d’échange de services.
Un homme vraiment productif sait qu’il est avant tout au service de la collectivité.
Le commerçant de l’avenir s’efforcera de donner plus qu’une simple marchandise : un service. Tous les esprits ouverts, à tous les postes, feront plus que travailler : ils serviront.
Et si, dans la lutte quotidienne, nous trouvons une fois ou l’autre que l’on nous fait du tort, pardonnons et examinons si ce n’est pas la jalousie qui fausse notre jugement.
Il y a une place pour chacun en ce monde !
Travailler pour l’amour du travail
Celui qui travaille et cherche à réussir uniquement en vue du gain oublie une chose : qu’il faut d’abord penser à rendre service. Il est souvent difficile de le faire admettre.
Le secret de tous ceux qui ont réussi a toujours été de se rendre utiles à leur prochain, à la collectivité.
Les grands inventeurs et tous ceux qui ont donné au monde des idées nouvelles n’ont jamais pensé au salaire lorsqu’ils étaient en face de leur tâche.
Ils se concentraient sur leur travail et leur œuvre au point de s’oublier eux-mêmes.
Ils travaillaient pour une cause, pour l’amour de leur travail.
Celui qui travaille dans cet esprit ne deviendra jamais l’esclave de son travail.
C’est lui qui domine son travail et non son travail qui le domine.
N’est un travailleur libre que celui qui n’est pas le valet de son travail.
Le travailleur libre travaille avec amour, précisément parce qu’il est libre.