Le bonheur est-il lié à l’harmonie avec Dieu?
Certains disent: «Dieu, il est bien dans son ciel. Etre heureux, c’est mon affaire! Il suffit d’être en bons termes avec les autres et de faire son devoir».
«Moi, ce que je demande, c’est qu’on me fiche la paix et qu’on me laisse faire ce dont j’ai envie. Voilà mon bonheur. Dieu, je ne vois pas ce qu’il a à voir là-dedans!»
Je vois trois très bonnes raisons qui m’invitent à penser qu’une vie plus heureuse a quelque chose à voir avec Dieu.
Une relation personnelle avec Dieu est le seul moyen pour satisfaire pleinement les besoins de notre esprit et de notre cœur
Dans notre être, au plus profond de nous-mêmes, il y a un vide. Tous, nous l’avons ressenti un jour ou l’autre. Nous l’avons peut-être caché à la vue de ceux que nous côtoyons. Mais il est là.
Voyons-en quelques symptômes. «Je ne sais pas ce qui m’arrive. J’ai tout pour être heureux, une famille agréable, un travail passionnant, des amis sur qui je peux compter. Mais je ne suis pas pleinement satisfait.» «Je suis là. J’existe, mais je ne sais pas pourquoi. Je fais des études, j’ai envie de me marier, je désire voyager. Mais en fait, quand j’y pense, je ne sais pas quel est le but de ma vie.» «Il y a quelques mois, j’ai vu un proche mourir d’un cancer. Lui qui avait encore tant à faire est mort. Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est de penser qu’un jour ce sera mon tour. Est-ce qu’il y a quelque chose après? Cette incertitude m’angoisse parfois. J’essaye de ne pas trop y penser.» «Il y a longtemps, j’ai fait quelque chose de mal. La personne lésée n’en sait rien, mais moi je sais. Cela me tourmente. Je suis devenu irritable. Il y a comme un nœud au fond de moi. Comment le dénouer?»…
Ce vide, nous le sentons mieux maintenant. Car tous, un jour ou l’autre, nous avons été assaillis par de telles impressions. «Ô Dieu! tu nous as créé pour toi-même et nos âmes cherchent sans trêve jusqu’à ce qu’elles trouvent leur repos en toi» (St-Augustin).
L’harmonie avec Dieu est indispensable pour connaître pleinement l’harmonie avec soi et autrui
Cette harmonie, nous le verrons, n’est pas en nous naturellement. Elle est un don qui nous vient de la source de tout bien: Dieu.
Le but de l’homme est de glorifier Dieu (attribuer à Dieu l’importance qu’il mérite) et de trouver en lui son bonheur éternel
Cette affirmation du petit catéchisme réformé de Westminster met le doigt sur une vérité importante. Tant que l’homme fait de son bonheur personnel son but ultime, il ressent une profonde insatisfaction. Il a besoin de référer son bonheur aux autres et surtout à l’Autre, la source même de sa vie. Sinon son existence perd son sens.
Remarques sur la méthode d’approche de la question de Dieu
Dès le début, j’ai pris grand soin de rester bien accroché à la réalité telle que nous pouvons la connaître par l’observation et l’expérimentation. Voilà maintenant que je parle de Dieu. Vais-je décoller de cette réalité, qui m’est chère, pour tomber dans le subjectivisme le plus partisan? Aujourd’hui pour beaucoup, Dieu n’est plus une évidence. L’idée de son existence ne s’impose plus à la majorité de nos contemporains. Conscient de ce problème, il me semble nécessaire de ne pas considérer l’existence de Dieu comme acquise.
Quand Dieu n’est plus évident
Déclarer que Dieu existe, parce que la Bible l’affirme est insuffisant pour beaucoup de nos contemporains. La Bible est pour eux un livre religieux très ancien et dépassé. Dire aujourd’hui: «Dieu existe», me semble, dans un premier temps, nécessiter une autre approche préparatoire: partir de la réalité tout en cherchant, avec un esprit ouvert, les signes de l’existence d’un être divin. Lorsque le terrain aura été dégagé, nous réaliserons mieux la pertinence et l’actualité de la Bible.
Sur les traces de Dieu
Le signe est un indice, une marque distinctive, un symbole ayant un sens…
Prenons un exemple: Vous rentrez à la maison et voilà que devant votre porte il y a un magnifique cageot de pommes. Plusieurs attitudes sont possibles. Par curiosité intellectuelle, vous tentez de déterminer le nom de l’espèce, le nombre exact de fruits, ceux qui ont un défaut, le mode de fabrication du cageot… Mû par un esprit pratique, vous vous dites: «Tiens, je pourrais faire un gâteau ce soir», ou bien, «je vais les mettre au congélateur». Une autre approche du sujet serait de se demander qui a eu cette gentille attention. C’est chercher, au-delà du cageot de pommes, le nom de celui ou celle qui a fait le cadeau. Ce nom peut être explicite, un petit mot par exemple ou implicite, «ce doit être un cadeau du voisin», pensez-vous. «Chaque année, il m’offre des fruits de son verger.»
Dieu ne se prouve pas comme un théorème de géométrie. Il ne s’impose pas à notre raison, ni à nos sentiments. Mais au-delà de la réalité qui s’impose à nos sens, des signes silencieux de sa présence sont discernables pour celui qui prend le temps de les chercher.
Le signe de Dieu dans l’univers
Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien? Voilà une bonne question. Elle nous place devant un donné: l’univers. La science tente de nous expliquer le comment des choses, mais ne nous offre aucun secours quant au pourquoi. Ce pourquoi échappe à nos instruments scientifiques quelle que soient leur précision et leur efficacité. Le pourquoi de l’univers ou le sens de la vie ne se trouve ni au bout de la lunette de l’astronome, ni sous l’objectif du microscope électronique du physicien nucléaire. Ces instruments ne sont pas en mesure de répondre à ces questions. Il faut être lucide et admettre les limites de la science.
Dans le chapitre précédent, nous avons admiré la merveilleuse beauté et la cohérence de l’univers avec ses lois naturelles immuables. L’univers, dans son infinie grandeur ou petitesse, est intelligible, même si plusieurs phénomènes restent inexplicables. Sans cette intelligibilité, toute démarche scientifique serait absurde.
Il n’y a pas d’horloge sans horloger
Nous sommes en présence d’un donné accessible à l’intelligence humaine. Pourquoi? Les matérialistes proclament que l’univers n’a ni commencement, ni fin. Il est éternel. Il s’est progressivement organisé pour finalement susciter des conditions favorables à l’émergence d’une vie intelligente. Cette approche a le gros défaut de concéder à la matière des attributs que les croyants accordent à Dieu seul, notamment une pensée organisatrice. Le hasard n’est pas suffisant pour expliquer la complexité intelligente de la vie. Il y a quelque chose de plus. L’univers, de par son existence et son intelligibilité est le signe d’une cause première à l’origine de tout. Il n’y a pas d’effet sans cause.
Le signe de Dieu dans l’homme
Le corps humain, un univers étonnant! Le hasard pourrait-il avoir suscité un tel prodige de complexité? On parle souvent d’évolution par les mutations génétiques. Mais ces mutations héréditaires se font le plus souvent au détriment de l’organisme qui les subit. Elles conduisent plus à une régression qu’à une progression. Les millions d’années n’y changent rien. Les 26 lettres de l’alphabet lancées dix milliards de fois sur une table ne pourront jamais reconstituer l’annuaire téléphonique de notre région.
Une fois encore, le donné qui est à portée de notre main, nous parle d’une intelligence organisatrice.
Un vide qui évoque une absence
«Dans le cœur de l’homme, il y a un vide qui a la forme de Dieu» (Pascal). Cette citation relève d’un fait social important: le phénomène de la religion. Depuis qu’il existe, quelle que soit son habitation ou son éducation, l’homme a cherché à connaître Dieu.
L’athéisme marxiste des anciens pays communistes de l’Est fournit une preuve supplémentaire de ce besoin fondamental de l’être humain. Un enseignement complètement sécularisé et la persécution n’ont pas suffi à annihiler ce besoin de Dieu. L’effet a même été contraire. Ne dit-on pas que le sang des martyrs est une semence de chrétiens? Ce phénomène de la religion avec toutes les formes que nous lui connaissons, sublimes ou repoussantes est universel. L’homme a la nostalgie de Dieu. Ce besoin au plus profond de l’être humain est le sceau du Créateur.
L’homme est toujours à la recherche de l’absolu
II se sait fini, mais aspire à l’infini. Il se sent incomplet, mais tend à la plénitude. Il découvre la faiblesse de son amour, mais poursuit la perfection du véritable Amour. Lorsqu’il s’émerveille de la complexité d’un processus de guérison, il dit: «Laissons faire la Nature!» (Avec un N majuscule). Cette tendance fondamentale de l’esprit humain à se référer à des absolus, qu’il personnalise, démontre sa difficulté de se passer d’un dieu. Si Dieu n’est pas la référence, des idoles anciennes ou modernes prendront sa place.
Le Créateur a mis sa marque indélébile sur notre être. Comme le dit la Bible: «Dieu nous a faits à son image» (Genèse 1:27). L’homme sans Dieu n’est pas un être complet. Il n’est pas vraiment homme dans le sens plein du terme. La foi n’a pas pour but de diviniser l’homme, mais de restaurer en lui cette image de Dieu.
Quelle perspective fantastique, n’est-ce pas? Nous avons dès lors deux possibilités qui s’offrent à nous:
Refuser de reconnaître ce sceau du Créateur dans nos vies et nous enfermer dans un athéisme angoissant
Lorsque l’homme ne dirige pas sa faculté de croire vers Dieu, il la porte inéluctablement sur autre chose. Il y a beaucoup d’idoles aujourd’hui, mais elles portent d’autres noms que Baal ou Astarté. Elles se nomment: Science, Sport, Nature, Homme, Art, Argent… Tous ces domaines sont bons en eux-mêmes. Mais les «absolutiser» en fait des idoles décevantes. En effet, un jour ou l’autre, nous nous apercevrons que notre idole ne répond plus à notre attente. Notre soif d’absolu n’est pas désaltérée. L’athée réfléchi et conséquent n’est jamais serein. La vie lui pose trop de questions et ne lui donne pas assez de réponses. En dernière analyse, il se rendra compte que sans référence au véritable absolu qu’est Dieu, sa vie n’a plus aucun sens dernier. L’autonomie coûte cher à l’homme, trop cher! Il peut faire sien cette phrase lue sur un faire-part de décès: «La vie est un pont jeté sur le néant».
Reconnaître, avec un esprit ouvert, le sceau du Créateur dans l’univers et dans notre vie et entrer dans le chemin de la vraie vie
C’est le premier pas. Mais il ne faut pas en rester là. Jusqu’à maintenant, nous ne pouvons pas dire grand-chose sur la personne même de Dieu, son amour, sa sainteté, sa justice…
L’intuition nous dit qu’une puissance divine et éternelle est à l’origine de tout, donc aussi de notre vie. Nous n’en savons pas plus. Savez-vous quelle est la plus grande religion de nos pays occidentaux? Protestante? Catholique? Non. C’est le déisme (croyance en un être suprême différent et au-dessus de l’homme qui rejette tout recours à des dogmes ou à une quelconque révélation). Peu l’enseignent clairement, mais presque tout le monde y croit. Le déisme est une étape préparatoire indispensable pour une foi adulte. Mais en rester au déisme équivaut à découvrir la cache d’un trésor fantastique et refuser de le déterrer.
Jésus-Christ, signe suprême de Dieu dans l’histoire
Dieu est le Tout-Autre. Cela veut dire qu’il restera toujours inaccessible à notre raison. Il est incomparable et échappe complètement à toutes nos tentatives de mettre la main sur lui. Seule l’initiative divine de se révéler aux hommes peut leur permettre de connaître quelque chose de Dieu.
Un jour un homme se promenait avec un garçon dans la forêt. Ils rencontrèrent une grande fourmilière menacée par un arbre en train d’être coupé par des bûcherons. Que pouvaient-ils faire pour avertir les fourmis du danger? Jeter une pierre dans leur fourmilière? Inutile, elles ne comprendraient rien. «Si seulement», dit le père à son fils, «tu pouvais devenir une fourmi, il te serait alors facile d’aller les avertir du danger et la fourmilière serait sauvée!». Voici en fait la solution de Dieu pour se faire connaître à nous, ses créatures: envoyer son Fils unique pour nous rencontrer.
Jésus de Nazareth, l’homme qui ne laisse personne indifférent. Un faiseur de miracles, un prédicateur hors-ligne, un homme dangereux pour le pouvoir en place, le serviteur des plus pauvres… Que n’a-t-on pas dit sur Jésus? Depuis des siècles, il existe un certain consensus autour de sa personne. C’était un grand homme, un prophète, un révolutionnaire… Il y a de quoi se réjouir de tant de considération et d’admiration. Mais voilà, comment Jésus s’est-il présenté au peuple juif?
Des déclarations qui ont fait scandale
Jésus dit: «Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi» (Jean 14:6).
«Le grand-prêtre interrogea de nouveau Jésus: Es-tu le Messie, le Fils du Dieu auquel vont nos louanges? Jésus répondit: Oui, je le suis et vous verrez tous le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu puissant; vous le verrez aussi parmi les nuages du ciel. Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements et dit: Nous n’avons plus besoin de témoins! Vous l’avez entendu parler contre Dieu. Qu’en pensez-vous? Tous le déclarèrent coupable et dirent qu’il devait être mis à mort» (Marc 14:61-64).
Il est important de bien comprendre le sens de ces paroles. Dans le passage de l’évangile de Jean, Jésus déclare qu’il est, lui seul, capable de nous conduire à Dieu. Ce n’est pas rien. Dans celui de Marc, il répond: «Je suis le Fils de Dieu». Pourquoi, le grand-prêtre a-t-il déchiré ses vêtements? Parce qu’il a très bien compris que par ce titre, Jésus revendique le même rang que Yahvé, le Dieu d’Israël. Dès lors, les témoins sont inutiles, Jésus est condamné à mort pour blasphème contre Dieu. Jésus, à ses propres yeux, n’est pas seulement un faiseur de miracles, un prophète ou un grand orateur, il déclare être l’incarnation du Dieu Créateur tout-puissant.
Que penser d’une telle affirmation?
Voyons maintenant toutes les hypothèses possibles pour expliquer de pareilles paroles. Jésus est:
Une légende dorée
Beaucoup ont cru que le Christ n’avait jamais été un personnage historique. Cependant l’historicité de Jésus est attestée par plusieurs poètes et historiens non-chrétiens: Josèphe, Tacite, Pline, Lucien, Thallus, Suétone… Ces auteurs parlent de la mort par crucifixion d’un agitateur sous la juridiction de Ponce Pilate, des ténèbres apparues à sa mort, de l’expulsion des chrétiens de Rome qui étaient menés par un certain Christus…
Une légende pourrait-elle modifier le calendrier, donner le courage à des milliers de chrétiens de mourir en martyrs?
Trois années du ministère de Jésus ont bouleversé le monde. Même les historiens modernes non-chrétiens ne peuvent plus remettre en question l’historicité de Jésus. C’est un fait inattaquable. Mais si Jésus n’est pas une légende, il serait donc
Un philosophe ou un prophète
Jésus, dans ses déclarations ne se contente pas d’être un grand homme, il affirme être le Fils unique de Dieu. Nous ne pouvons pas, si nous voulons être honnêtes intellectuellement, accepter les remarquables enseignements de Jésus et rejeter ses paroles concernant sa divinité.
Alors si Jésus n’est ni une légende, ni un grand homme, il serait donc
Un menteur
Jésus se sachant homme aurait prétendu être le Fils de Dieu par soif de pouvoir et de célébrité. En fait, il serait un menteur génial. Pourtant, tout dans la vie de Jésus démontre son humilité et sa douceur. N’a-t-il pas plusieurs fois refusé d’être couronné roi des Juifs par le peuple? De toute manière, un menteur ne ment que lorsqu’il en retire un avantage. Mourir sur une croix pour un mensonge serait stupide. Il aurait certainement rétracté ses prétentions pour éviter le pire.
Mais si Jésus n’est ni une légende, ni un grand homme, ni un menteur, ne serait-il pas
Un fou
Aujourd’hui, un homme, prétendant être Dieu le Fils, subirait une expertise psychiatrique et serait certainement soigné pour démence. Si Jésus avait été fou, il aurait certainement pu aller jusqu’au bout. Mais voilà, sa mort n’est pas celle d’un fou. Jésus ne s’est pas débattu. Sur la croix il a été paisible et a même pardonné à ses bourreaux. Il s’est soucié de l’avenir de sa mère.
Rousseau a dit: «Socrate, en recevant la coupe de poison, est mort comme un grand homme. Jésus, torturé, priant pour ses bourreaux est mort comme un Dieu».
Jésus est ce qu’il a prétendu être
Si Jésus n’est ni une légende, ni seulement un grand homme, ni un menteur, ni un fou. Qui peut-il bien être? Il n’y a qu’une dernière solution: Le Fils de Dieu, l’Homme-Dieu, venu sur terre pour nous faire connaître Dieu comme notre Père.
Jésus, le signe concret de l’amour de Dieu
Des intentions mal comprises
En écrivant ces lignes, je suis ému. Je pense à Jésus qui a dit: «Le voleur vient uniquement pour voler, tuer et détruire. Moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et l’aient en abondance» (Jean 10:10).
Mon cœur est ému, parce que je sens ce désir de Jésus de donner cette vie en abondance aux hommes. Comment réagissent-ils? S’ils ne le connaissent pas encore, ces hommes ont peur que Jésus soit ce voleur entrant dans leur vie pour voler et détruire. S’ils sont déjà chrétiens, souvent ils pensent qu’une vie malheureuse et médiocre est ce que Jésus veut leur donner. Pour eux malheur et médiocrité riment avec sainteté. Ô mes amis, si vous pouviez connaître l’amour qui est dans le cœur de Dieu, vous ne douteriez pas un seul instant qu’il a de bons projets pour votre vie. «Je connais, moi l’Éternel, les projets que je forme à votre sujet, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir fait d’espérance» (Jérémie 29:11).
Nous avons besoin d’amour pour vivre
Des enfants privés de toute caresse sont en danger de mort. La triste expérience a été réalisée par des nazis lors de la dernière guerre. L’objectif était d’élever ces enfants pour qu’ils deviennent des hommes forts. L’expérience a échoué, les enfants sont morts. L’homme est un quémandeur d’amour. C’est un besoin vital pour son plein épanouissement physique et mental. L’amour que les autres nous portent est le plus souvent un amour conditionnel. Prenons un exemple dans une famille. Lorsque l’enfant rentre à la maison avec un bon carnet, il est chaleureusement félicité, embrassé, caressé, récompensé. Il se sent aimé. Un autre jour, une faute volontaire de l’enfant, amène une gifle du père. Tout le reste de la journée, le père demeure irrité et ne parle à son fils que pour le strict nécessaire. L’enfant croit que son père l’aime moins à cause de ce qu’il a fait.
Analysons cet exemple. L’important pour l’enfant n’est pas de savoir une fois pour toute que ses parents l’aiment (c’est ce qu’ils croient), mais il a besoin de le sentir par le ton de la voix, le regard, les caresses, l’éprouver tous les jours. Sans quoi, le message reçu par l’enfant est celui-ci: mes parents m’aiment seulement si je leur fais plaisir; ils ne m’aiment pas pour moi. Le père qui a certainement eu raison de reprendre son fils n’a pas compris un principe fondamental. Il faut dissocier la faute et l’enfant par un geste tangible. Après la correction et les pleurs, le père aurait pu prendre l’enfant dans ses bras, l’embrasser, le caresser en lui expliquant qu’il l’aime toujours autant, mais qu’il n’apprécie pas ce qu’il a fait. Le message aurait été clair pour l’enfant: Papa m’aime, malgré ma désobéissance. C’est de l’amour inconditionnel.
Dieu a prouvé son amour pour nous
«Voici comment Dieu a manifesté son amour pour nous: il a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous ayons la vie par lui. Et l’amour consiste en ceci: non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils pour que, grâce à son sacrifice, nos péchés soient pardonnés» (I Jean 4:9-10).
Nous sommes habitués à entendre dire «Dieu est amour». Mais avons-nous compris ce que cela peut signifier pour notre vie?
Pour Dieu, être amour, lui a coûté cher. Il ne s’est pas contenté de le faire proclamer par ses fidèles, il est venu dans la personne de Jésus en payer le prix. Sur la croix, Jésus nous a aimés inconditionnellement le premier. Il ne nous aime pas comme souvent les hommes le font. Je t’aime, mais… Jésus nous dit: «Je suis mort sur la croix par amour pour toi. Tes fautes, je ne les aime pas du tout, mais toi je t’aime. C’est pourquoi, sur la croix, j’ai porté tes péchés. Reçois mon amour dans ta vie».
Nos proches nous aiment souvent d’une manière conditionnelle. Du reste, nous le leur rendons bien. Dieu, quant à lui, nous aime sans condition. Vivre tous les jours d’un tel amour est vraiment révolutionnaire.
Mais attention, refuser un tel amour au nom de notre prétendue autonomie nous rend responsables et nous expose à la sainteté et à la justice de Dieu. Ne méprisons pas l’amour de Dieu, il a coûté le maximum au Christ.
Le signe de Dieu dans l’expérience de la foi
«Dieu existe, je l’ai rencontré» ou «Dieu existe, j’ai parlé avec lui ce matin» sont des expressions surprenantes, n’est-ce pas? Elles ont le mérite de souligner un fait important.
Si Dieu ne se prouve pas, il s’éprouve.
En abordant maintenant le signe de Dieu dans l’expérience humaine, nous ne sommes plus sur le terrain de la froide objectivité. Lire un gros livre sur les bienfaits thérapeutiques de l’eau de telle station thermale, ne nous guérira pas de nos rhumatismes. Seule, une cure avec cette eau bienfaisante nous apportera une amélioration. C’est pourquoi, je vous invite, ami lecteur, à vous mouiller avec Dieu. C’est ici que le voyage devient passionnant et enthousiasmant, parce qu’il vous concerne personnellement.
Jésus frappe à votre porte
«Écoute, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je mangerai avec lui et il mangera avec moi» (Apocalypse 3:20).
Dieu vous semble-t-il lointain, indifférent à ce qui peut se passer dans votre vie?
La Bible dit le contraire. Jésus est venu de la part de Dieu dire aux hommes que leur Créateur veut être leur Père. Cela vous paraît irréel? Et pourtant, c’est possible. Jésus est aujourd’hui vivant. Il frappe à la porte de votre cœur et désire entrer dans votre existence. Le Seigneur ne forcera jamais la porte, c’est un gentleman ! C’est à vous de lui dire: «J’ai envie de faire ta connaissance. On m’a beaucoup parlé de toi, mais aujourd’hui je sens que cela ne me suffit plus. J’ai envie de te connaître personnellement. Entre maintenant dans ma vie. Je t’ouvre la porte».
Notre vie, à l’exemple d’une maison, a souvent besoin d’être nettoyée et rangée. Ouvrir la porte signifie reconnaître que nous avons besoin d’un Sauveur pour nous aider à faire de l’ordre afin d’avoir un intérieur propre et agréable.
Je vous lance ce défi: Demandez à Jésus d’entrer dans votre vie, abandonnez-lui tout ce que vous êtes, vos problèmes, vos fautes, vos capacités, votre autonomie illusoire, votre raison récalcitrante… TOUT. Et je vous promets, au nom de Dieu qui tient toujours ses promesses, qu’il viendra en vous et vous changera en profondeur, il vous accordera l’assurance d’être sauvé et une joie toute nouvelle. Oui, le vrai bonheur commence ici.
«Mon fils donne-moi ton cœur et que tes yeux se plaisent dans mes voies» (Proverbes 23:26).
Pour une vie spirituelle épanouie
Une vie à deux qui avait pourtant bien commencé
Les cloches sonnent. Une foule d’enfants attendent avec impatience. Enfin, ils sont là. Les portes s’ouvrent sur une musique d’orgue. Vive les mariés! Après quelques embrassades, les mariés partent.. .chacun de son côté! Invraisemblable n’est-ce pas?
Beaucoup de chrétiens du dimanche croient qu’ils vont à l’église pour dire un petit bonjour à Jésus. Ça ne peut faire que du bien, pensent-ils! Mais de retour à la maison, ils vivent pendant toute la semaine sans trop penser à lui. Après tout, le pasteur n’est-il pas payé pour bien prendre soin de lui?
Nous sentons bien que dans cette manière d’agir, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Si nous avons demandé à Jésus d’entrer dans notre vie, nous sommes désormais liés à lui. Christ est l’époux, nous sommes l’épouse. Jésus désire vivre une vie commune avec nous. L’harmonie avec Dieu est une relation qui se soigne. Il faut être disponible à son amour.
La relation la plus intime qui existe
«Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure uni à moi, et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruits, car vous ne pouvez rien faire sans moi. Celui qui ne demeure pas uni à moi est jeté dehors, comme un sarment, et il sèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu et ils brûlent. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voulez et vous l’aurez… Je vous aime comme le Père m’aime. Demeurez dans mon amour… Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète» (Jean 15:5-7,9 et 11)
À l’image du sarment uni à la vigne, le croyant possède en lui la vie même de Jésus par l’opération surnaturelle du Saint-Esprit. Comme la sève passe du cep au sarment pour le vivifier, de même la vie de Jésus se communique au croyant lorsqu’il est uni à lui. Si le croyant rompt cette relation avec Jésus par des fautes non confessées, cette vie se fane. La joie disparaît.
Par contre, un sarment continuellement alimenté par la sève grandit, se fortifie, pousse des feuilles et produit du fruit. Le Saint-Esprit développe la vie divine en nous et reproduit le caractère de Jésus. Toutefois, cela ne se fait pas en un seul jour. Il faut du temps.
Plus qu’un credo ou une moralité, la vie même du Christ
Cette parabole de Jésus enseigne une vérité importante. La vie chrétienne ne se limite pas à un credo, même récité avec conviction ou à une conduite bien morale.
La vie chrétienne, ce n’est rien de moins que la vie même du Christ en nous par l’action du Saint-Esprit.
Nous savons que l’aimant a la particularité d’attirer à lui tout ce qui est en fer. Imaginons que nous prenions une bille en fer et une en bois. Nous les peignons toutes les deux de la même couleur. Si nos yeux peuvent s’y tromper, l’aimant lui fera immédiatement la différence.
Un coup de sécateur indispensable
Parfois, les sarments font pousser trop de feuilles. Celles-ci utilisant trop de sève, croissent inutilement aux dépens du fruit. Le vigneron doit alors émonder les sarments en coupant les feuilles parasites. Quelle belle image de l’action purificatrice de Dieu dans la vie du croyant. Elle a pour but d’éliminer tout ce qui empêche la croissance des fruits spirituels.
Le sarment uni au cep, comme le croyant, a besoin de plusieurs éléments pour bien se développer:
La sève nourricière ou l’étude de la Bible
La sève provient de l’eau enrichie de sels minéraux et autres substances absorbées par les racines. Pour le croyant, c’est la lecture de la Bible. Dans les Saintes Écritures, nous trouvons tout ce qui nous est nécessaire de connaître pour diriger notre vie et nourrir notre foi. Dieu nous parle personnellement, prenons l’habitude de l’écouter. Pensons au temps que chaque jour nous employons à nourrir et à soigner notre corps qui ne durera que quelques dizaines d’années. Ne devons-nous pas aussi nourrir notre esprit de la Parole de Dieu. Cet esprit vivra jusque dans la vie éternelle. Je vous invite, selon la meilleure tradition de l’Église, à lire un psaume et un passage de l’Ancien Testament et de l’Évangile chaque matin avant le travail. Le soir avant de vous coucher, méditez encore un psaume et un passage d’une épitre du Nouveau Testament. Vous aurez ainsi une nourriture spirituelle équilibrée et fortifiante. Votre pasteur ou votre curé peut vous procurer une liste de lectures conseillées pour toute l’année.
La lumière ou la prière
Les feuilles du sarment se tournent naturellement vers le soleil. Elles reçoivent ainsi l’énergie nécessaire pour transformer le gaz carbonique toxique en oxygène. Chez le chrétien, c’est la prière. Elle favorise la vitalité spirituelle. Par la prière, l’enfant de Dieu se tourne vers son Père pour recevoir le courage et la force de vivre. Chaque matin, remettez votre journée à Dieu. Le soir apportez-lui vos soucis et vos sujets de reconnaissance. Vous vivrez toujours plus dans son intimité. Apprenez à voir la tendre main de Dieu dans tout ce qui vous arrive. Vous verrez comment Dieu va vous sembler proche.
La protection, ou l’amitié avec les autres chrétiens
Un sarment est très vulnérable au vent et à la pluie. À tout moment, il est en danger de se briser. Les relations avec les autres chrétiens aident le chrétien à lutter contre la fatigue spirituelle et le découragement.
Tout enfant de Dieu a des frères et des sœurs. La vie ensemble est loin d’aller de soi, mais pourtant elle est nécessaire à notre foi. Si vous avez reçu Jésus dans votre vie, rattachez-vous à une église, ne vous contentez pas de vivre votre foi tout seul ou uniquement dans un groupe de prière. Être confronté au vécu des autres chrétiens fortifie notre foi.
La récolte des fruits ou le témoignage
Y a-t-il chose plus désolante qu’une vigne dont les fruits pourrissent faute de vendangeurs? Le croyant a besoin de témoigner de sa foi. Le témoignage est le moyen que Dieu donne à chaque croyant pour porter du fruit en partageant sa foi et ses expériences. Le chrétien qui laisse le témoignage aux professionnels verra sa vie spirituelle dépérir. Vous désirez avoir une vie chrétienne épanouie, alors donnez ce que vous avez reçu. Sinon, même ce que vous avez reçu s’étiolera.
Votre table boîte-t-elle?
Pour qu’une table soit stable, il faut quatre pieds bien fixés et exactement de la même longueur. Autrement personne ne pourra s’y appuyer ou poser quelque chose dessus. Désirez-vous une vie spirituelle forte? Alors que la lecture de la Bible, la prière, la communion fraternelle et le témoignage deviennent les piliers de votre vie.
Obéir aux commandements de Dieu, fondement du bonheur
«Reconnaissez donc aujourd’hui, et réfléchissez-y sans cesse, que le Seigneur seul est Dieu, aussi bien dans le ciel que sur la terre, et qu’il n’y a pas d’autres dieux que lui. Mettez en pratique ses lois et ses commandements, que je vous communique aujourd’hui. Vous et vos descendants par la suite, vous y trouverez le bonheur, et vous vivrez ainsi longtemps dans le pays que le Seigneur votre Dieu vous donne pour toujours» (Deutéronome 4:39-40).
Le livre de la Bible et le livre de la nature ont le même auteur. Certes la Bible n’est pas tombée du ciel, mais «aucune prophétie n’est jamais venue de la seule volonté d’un homme, mais c’est parce que le Saint-Esprit les guidait que des hommes ont parlé de la part de Dieu (2 Pierre 1:12)».
La parenté entre la Bible et la nature explique la correspondance entre les commandements de Dieu et les lois de la vie. Ce que l’homme par l’observation et l’expérimentation a découvert se trouvait en fait dans la Bible depuis des siècles. Lorsque Carrel dit que le meurtre, le vol, le mensonge sont des transgressions des lois naturelles, il n’affirme rien de différent de ce que Dieu a déclaré dans les dix commandements.
Souvent nous considérions les commandements divins comme un joug imposé de l’extérieur, une morale contraignante qu’il était souhaitable de rejeter. Maintenant, cette correspondance entre la loi divine et la loi naturelle nous démontre qu’en transgressant les commandements divins, nous agissons au détriment de la structure même de notre être. Les commandements de Dieu ne sont pas extérieurs, mais intérieurs à notre nature. Les transgresser amène inévitablement des conséquences douloureuses, même si la morale ambiante nous invite à nous en passer.
Dieu, notre créateur, nous connaît parfaitement. Il sait ce dont nous avons besoin. Obéir à ses commandements ne fait pas de nous des esclaves, mais au contraire nous libère et nous place sur le chemin de la réussite et du bonheur.
«Heureux celui qui… aime l’enseignement du Seigneur. Il le médite jour et nuit. On dirait un arbre planté près d’un cours d’eau: il produit ses fruits quand la saison est venue, et son feuillage ne perd jamais sa fraîcheur. Tout ce que fait cet homme réussit» (Psaume 1:1-3).
Trois attitudes de cœur pour vivre en harmonie avec Dieu
«Repose-toi sur Dieu de tout ton cœur, ne t’appuie pas sur ta propre sagesse. En toutes tes démarches, reconnais-le et il aplanira tes sentiers» (Proverbes 3:5-6).
Tout au long de l’histoire de l’Église, des hommes et des femmes épris de Dieu ont cherché à connaître les lois de l’union avec leur Époux céleste.
Trois attitudes de cœur ont été reconnues comme favorisant l’harmonie avec Dieu. Les voici:
L’abandon
S’abandonner à Jésus en lui donnant tous les domaines de notre vie. Renoncer à notre illusoire autonomie. Cet acte demande une décision consciente à un moment donné. À chaque reprise d’une partie de notre indépendance, nous devons renouveler le sacrifice de notre volonté et nous abandonner dans le détail.
S’abandonner à Jésus, c’est se voir dans ses bras aimants pour s’y reposer en toute confiance. La tendresse dans le couple est une image de l’union du Christ et de l’âme fidèle. Les amoureux du Christ ont vu depuis toujours dans le Cantique des Cantiques le poème de l’amour entre le Christ et le croyant. Lire 2:3-4; 3:1-4; 6:3, 7:11…
La main de Dieu en tout
Reconnaître la main de Dieu dans tout ce qui survient dans notre vie que cela soit agréable ou pénible. Croire à la Providence bienveillante de notre Père qui donne un sens même aux circonstances douloureuses. Dieu peut changer le mal en bien et ainsi former le Christ en nous. Lire Romains 8:28; Genèse 45:3-8; 50:15-21.
Vivre pour la tâche présente
Accomplir chaque devoir qui se présente comme placé par Dieu sur notre chemin. Y mettre tout notre cœur, convaincu que Dieu donne la force et le désir de l’accomplir maintenant. Demain est un nouveau jour qui aura besoin de nouvelles forces. Lire Matthieu 6:25-34; Philippiens 2:12-15.
Fruits de la vie en harmonie avec Dieu
– Vivre chaque journée dans la paix intérieure et la présence de Dieu.
– Être mort aux contradictions et aux difficultés qui nous irritent toujours.
– Ne plus entretenir de soucis tout en étant confiant dans l’avenir.
– Vivre dans la reconnaissance et la louange.
– Voir notre foi s’approfondir et se fortifier.
Prière pour vivre en harmonie avec Dieu
Père souverain, dans tes bras accueillants je viens me blottir. Ouvre les yeux de mon cœur afin que je puisse voir ta tendre main dans tout ce qui m’arrive aujourd’hui.
Que derrière les ombres et les difficultés, je discerne ta lumière et ta volonté.
Accorde-moi la grâce de vivre aujourd’hui en harmonie avec toi.
Jésus, mon Divin Époux, vers moi se porte ton désir. Je suis à toi et tu es à moi. La bannière que tu dresses sur moi aujourd’hui, c’est l’amour.
Je m’abandonne à toi, mon Bien-aimé. Je lâche tout devant toi. Je ne m’appartiens plus.
Accorde-moi la grâce de vivre aujourd’hui en harmonie avec toi.
Saint-Esprit, ma force, crée en moi un esprit bien disposé pour accomplir avec joie chaque tâche que tu disposeras aujourd’hui sur mon chemin.
Apprends-moi à voir dans le devoir présent ta volonté de former en mon sein la vie du Christ.
Accorde-moi la grâce de vivre aujourd’hui en harmonie avec toi. Amen.
Principes à méditer: comment vivre en harmonie avec Dieu?
- Dieu n’est pas évident. Il convient d’avoir un esprit ouvert et de chercher les signes de son existence dans l’univers, l’homme et l’histoire.
- Tous les hommes ont l’intuition qu’il y a quelque chose au-dessus d’eux. Mais en rester là, ne profite en rien à notre vie. Il faut aller plus loin.
- Dans le cœur de l’homme, il y a un vide que rien ne peut combler, si ce n’est Dieu lui-même.
- Jésus-Christ est le signe suprême de Dieu dans l’histoire humaine. Il est venu vers nous de la part du Père.
- Une relation personnelle avec Dieu est le seul moyen de satisfaire pleinement les besoins de notre esprit et ainsi nous mettre sur le chemin d’une vie plus heureuse.
- Dieu vous aime inconditionnellement. Il n’aime pas vos fautes, mais il vous aime, vous. Laissez-vous aimer par votre Père céleste. Si Dieu ne se prouve pas, il s’éprouve.
- La vie chrétienne authentique ne se résume pas à un credo et à une vie bien morale, elle est la vie même du Christ en nous par l’opération du Saint-Esprit.
- Pour que notre vie spirituelle s’épanouisse, étudions la Bible, prions Dieu, fréquentons d’autres chrétiens et témoignons de notre foi.
- Dieu nous aime et nous connaît parfaitement. Il est notre créateur. En obéissant à ses commandements, nous lui faisons plaisir, mais nous contribuons aussi à augmenter notre bonheur. Le but de l’homme est de glorifier Dieu et de trouver en Lui son bonheur éternel.
Questions pour réfléchir seul ou en groupe
- Quand vous pensez à Dieu, vous le représentez-vous comme une puissance loin au-dessus de vous ou comme un être personnel tout proche? Quelle est votre attitude quand quelqu’un déclare avoir une relation personnelle avec Dieu? Cela vous gêne-t-il ou en avez-vous envie?
- Ressentez-vous un vide dans votre vie? Avez-vous des questions sur le sens de votre vie, la mort, le sentiment de culpabilité… ? Que pensez-vous de ces paroles du Christ: «Je suis venu afin que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance» (Jean 10:10)?
- Avez-vous un jour consciemment demandé à Jésus-Christ d’entrer dans votre vie pour qu’il la transforme? Un vernis religieux peut faire illusion, mais il ne donne ni force ni joie véritables. Pourquoi ne pas le faire maintenant?