L’enthousiasme, une vitamine indispensable à la vie
«La bonne humeur favorise la guérison, mais la tristesse fait perdre toute vitalité» (Proverbes 17:22).
Que préférons-nous, la vitalité ou le dépérissement? Ce proverbe nous montre que c’est dans notre attitude intérieure ou notre humeur que se trouve la réponse. Emerson a dit: «Rien de grand n’a été fait sans enthousiasme». Il rend possible ce que tout le monde croyait impossible.
La plupart des hommes ne voient que les problèmes dans toute situation, mais quelques enthousiastes ne remarquent que les possibilités non encore exploitées et cherchent des solutions.
Que désirons-nous? Être du côté des problèmes ou du côté des solutions? L’enthousiasme est une vitamine indispensable à la vie. Elle lui donne saveur et vitalité. «Le cœur content est un festin perpétuel» (Proverbes 15:15b).
Comment devient-on un enthousiaste?
La réponse à cette question se situe dans la signification même du mot: «enthousiasme» vient du grec «enthousias-mos», transport divin, en Dieu. Dans l’Antiquité, l’enthousiaste, croyait-on, était possédé de la divinité ou puissamment inspiré par elle. Aujourd’hui, ce terme a perdu complètement son sens sacré pour n’être plus qu’une ardeur qui pousse à l’action. C’est dommage, car cette approche spirituelle de l’enthousiasme, est d’une grande richesse de sens. La source véritable de l’enthousiasme se trouve en Dieu. Comment développer cette ardeur qui nous vient de Dieu? La Bible nous répond. Elle nous invite à être reconnaissant envers Dieu en toutes circonstances, bonnes ou mauvaises et à être remplis du Saint-Esprit.
Devenez enthousiaste par la louange
Êtes-vous souvent dans l’inquiétude, rongé par les soucis? C’est la maladie du siècle. Le chômage, le terrorisme, la bombe créent dans notre société un climat d’anxiété. L’avenir est plus incertain que jamais. Tout change tellement vite. Des valeurs, autrefois reconnues par tous, sont remplacées par de nouvelles. Tout ce qui semblait solide s’effondre. Mais il n’y a pas que cette inquiétude latente, la vie sans cesse nous confronte à la cruelle réalité: la maladie, la mort, la mésentente, les dettes, la solitude, le travail ennuyeux… Chacun de nous porte son fardeau de soucis. Ces soucis, lorsqu’ils sont entretenus jour après jour, engendrent des ulcères, des maux de tête, de l’irritation, la dépression… Ami lecteur, si, pour vous, la vie est pesante à cause des multiples inquiétudes qu’elle suscite en vous et que cela vous empêche de voir ce qu’elle a de beau et de bon, alors vous devez utiliser les grands moyens: louer Dieu pour toutes vos circonstances.
Comment, dites-vous, devrais-je louer Dieu pour toutes ces circonstances qui engendrent en moi tant d’inquiétude et tant de souffrance? C’est inconcevable!
Joseph ou le mal changé en bien
Joseph était le chouchou de Jacob, son père. Ses autres frères n’appréciaient pas beaucoup ses songes. Pensez donc, il avait rêvé qu’eux, ses frères plus âgés, s’inclineraient un jour devant ce petit prétentieux. Leur hostilité grandit jusqu’au jour où une occasion favorable se présenta. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le vendirent à des marchands d’esclaves. Ils diraient à leur père qu’une bête sauvage avait déchiré son jeune fils. Arrivé en Egypte, Joseph fut vendu à Potiphar, le chef de la garde du Pharaon. Tout allait mal pour Joseph. Il était loin de son père qui le chérissait, ses frères avaient voulu le tuer, mais finalement l’avaient vendu comme esclave. Pourtant, la Bible dit en Genèse 39:2: «Le Seigneur était avec Joseph, si bien que tout lui réussissait».
C’est inconcevable, n’est-ce pas? Mais ce n’est pas tout. Joseph s’acquit une bonne situation dans la maison de son maître par son habileté à diriger ses affaires. Cependant la femme de Potiphar voulut coucher avec lui. Joseph refusa, ce qui provoqua la colère de cette femme repoussée. Elle l’accusa de viol. Joseph, quoiqu’e innocent, fut jeté en prison. «Pourtant là aussi le Seigneur fut avec lui» (Genèse 39:21). C’est un comble! Plus cela va mal pour Joseph, plus le Seigneur est avec lui.
Dans cette prison où Joseph gagna la confiance du commandant de la forteresse, il eut l’occasion d’interpréter le songe de deux hommes de la cour. Celui qui, selon l’interprétation de Joseph, fut libéré, lui promit de le faire sortir de prison. Mais «le chef des échansons oublia tout à fait Joseph. Deux ans plus tard…» (Genèse 40:23). Rien ne va plus pour Joseph. Dieu l’a-t-il rejeté? Et bien non!
Le Seigneur avait un plan extraordinaire: faire monter la famille de Joseph en Egypte pour la sauver de la famine. Grâce à sa position de premier ministre à la cour du Pharaon, Joseph obtint un territoire pour Jacob, où la famille s’installa et devint un peuple nombreux. Après la mort de Jacob, les frères de Joseph vinrent se jeter aux pieds de leur jeune frère pour implorer sa pitié. Joseph eut alors ces paroles admirables: «N’ayez pas peur. Je n’ai pas à me mettre à la place de Dieu. Vous avez voulu me faire du mal, mais Dieu a changé ce mal en bien. Il a voulu sauver la vie d’un grand nombre de gens, comme vous le voyez aujourd’hui» (Genèse 50:19-20).
Ce récit souligne un fait très important:
Dieu dirige l’histoire par sa providence, même si, sur le moment, tout semble indiquer le contraire. Dieu grâce à son pouvoir de changer le mal en bien a toujours le dernier mot.
Joseph a vécu des circonstances épouvantables sans douter de Dieu. À la mort de son père, il réalise qu’aucune de ses épreuves n’a été inutile. Chacune l’a fait progresser dans le plan divin. Son histoire nous incite à renoncer à notre regard de myope et à prendre les jumelles de la foi en Celui qui a le pouvoir de changer le mal en bien.
Dieu a un plan et fait concourir toutes choses à notre bien
Entendez ce que Dieu vous dit: «Ne vend-on pas deux moineaux pour un sou? Cependant, aucun d’eux ne tombe à terre sans que Dieu votre Père le sache. Quand à vous, même vos cheveux sont tous comptés. N’ayez donc pas peur: vous valez plus que beaucoup de moineaux!» (Matthieu 10:29-31). «Nous savons du reste que Dieu travaille en tout pour le bien de ceux qui l’aiment, de ceux qu’il a appelés selon son plan» (Romains 8:28).
Votre vie est dans la main de Dieu. Si vous l’aimez et avez répondu à son appel, toutes les circonstances de votre vie, qu’elles soient bonnes ou mauvaises concourront à votre bien. Dieu vous le promet formellement. Pour avoir caché des Juifs dans leur maison à Harlem, en Hollande, Corrie Ten Boom, sa sœur Betsy et leur père furent mis en prison, puis envoyés au camp de concentration de Ravensbrück. Le père mourut rapidement. Les deux sœurs, malgré le désespoir des autres détenues, gardèrent leur confiance et témoignèrent avec courage de leur foi en Dieu. Quelques jours avant leur libération en décembre 1944, Betsy mourut. Seule Corrie fut libérée. Longtemps après, elle apprit que sa libération était le fait d’une erreur d’un employé du camp. À plus de quatre-vingt ans, Corrie Ten Boom, aujourd’hui dans la gloire de son Maître, a pu dire:
«II n’y a pas de gouffre trop profond, Dieu est plus profond encore».
Souvent elle a utilisé une belle image pour parler de ses expériences dramatiques. La vie est comme un tissage dont les fils se croisent et se recroisent sans un ordre apparent. Ce n’est que lorsque la toile est retournée du bon côté que l’on se rend compte du motif tissé. Notre vie est un tissu de circonstances heureuses et dramatiques. Souvent, il semble que tout cela n’a aucun sens, mais lorsque nous serons auprès du Père qui nous a toujours aimés, nous verrons le bon côté de la toile, celui où Jésus a tissé son image en nous. «Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ton intelligence. Reconnais-le dans toutes tes voies, c’est lui qui aplanira tes sentiers (Proverbes 3:5-6)».
Un moyen simple pour trouver des sujets de reconnaissance
Lorsque, par la grâce de Dieu – demandons-la – nous croyons que Dieu dirige toutes choses et les fait concourir à notre bien, la louange en toutes circonstances devient possible.
Souvent, nous manquons de mémoire et oublions beaucoup de sujets de reconnaissance et de louange à Dieu. C’est pourquoi, prenez une feuille de papier. Sur le recto, écrivez toutes les bonnes choses que Dieu vous a accordées.
Tout ce que vous êtes et ce que vous avez est en fait un don de Dieu: la santé, un bon travail, une gentille épouse, de beaux enfants, un bon pays… Cherchez à voir ce qui est bon et beau dans tout ce que vous avez vécu cette dernière année. Une page entière devrait à peine suffire. Puis en travers de la page avec un gros feutre rouge, écrivez: Merci Seigneur. Élevez vers Dieu une prière de reconnaissance, il en est digne. Sur le verso de la page, tracez une ligne pour la séparer en deux colonnes. Dans la colonne de gauche, inscrivez toutes les circonstances de l’année écoulée qui vous ont semblé mauvaises sur l’instant. Dans la colonne de droite, cherchez dans la prière tout ce que vous avez appris sur Dieu, sur vous-mêmes et les autres grâce à ces circonstances difficiles. Il y a toujours du bon dans ce qui nous arrive. Il suffit de chercher. Enfin, reprenez votre feutre rouge et faites une grande croix sur la colonne de gauche. Gardez les enseignements et ce que vous avez trouvé de bon et oubliez le reste. Il n’est plus utile. Puis, sur la colonne de droite, écrivez: Merci Seigneur.
En définitive, que reste-t-il? Des enseignements qui vous ont fait progresser et de bonnes choses qui ont enrichi votre vie. N’y a-t-il pas là suffisamment de raisons pour être reconnaissant envers Dieu?
La louange en toute circonstance porte des fruits
Voyons maintenant les fruits de cette attitude positive et reconnaissante envers Dieu dans toutes les circonstances:
– «Dieu siège au milieu des louanges de son peuple» (Psaume 22:4). Si vous désirez vivre dans la présence de Dieu et développer votre relation avec votre Père, alors louez-le. Le manque de reconnaissance amène la sécheresse spirituelle.
– Cette attitude de reconnaissance entretenue résolument donne de l’acuité à notre regard spirituel. Nous apprenons de plus en plus à voir la main de Dieu dans les grandes comme dans les petites choses de la vie. Nous acquérons la sagesse divine.
– C’est le meilleur antidote contre le poison du doute. Le doute est une maladie spirituelle insidieuse qui s’aggrave toujours quand on lui porte de l’attention. La louange détourne le regard du doute vers Dieu, source de la foi.
– Par la louange en toute circonstance, nous prouvons à Dieu que nous lui faisons confiance quoiqu’il arrive. C’est le signe que nous sommes prêts à recevoir de Dieu de plus grandes tâches à son service.
– La louange exerce un pouvoir sur les événements. Nos pensées engendrent des paroles qui créent des comportements. Semer la louange dans notre vie, c’est récolter un comportement sympathique et attirant pour autrui. Les événements ne tarderont pas à s’y conformer. Reportez-vous au chapitre 4.
– Elle chasse l’inquiétude et les soucis puisque tout a été remis au Seigneur. À leur place, la paix de Dieu entre dans notre cœur. «N’entretenez aucun souci, mais en toutes circonstances demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin; demandez-le-lui avec un cœur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’homme peut comprendre gardera votre cœur et votre esprit en Jésus-Christ (Philippiens 4:6-7).
– La reconnaissance en toute circonstance favorise les mécanismes de guérison physique et psychologique. C’est un moyen privilégié pour lutter contre la dépression. Celle-ci est essentiellement provoquée par la pitié de soi et une introspection maladive. Louer Dieu détourne l’attention du dépressif de sa maladie pour l’orienter vers l’action bienfaisante de Dieu. Le Saint-Esprit peut alors agir efficacement.
– Enfin, la louange comme attitude intérieure volontairement entretenue nous rend enthousiastes et nous pousse à aller de l’avant dans la confiance en ce Dieu qui a le pouvoir de changer le mal en bien quoiqu’il puisse arriver.
«Soyez toujours joyeux, priez sans cesse, remerciez Dieu en toute circonstance. Voilà ce que Dieu demande de vous, dans votre vie avec Jésus-Christ» (I Thessaloniciens 5:16-18).
Puisez l’enthousiasme à sa source
L’enthousiasme est aujourd’hui une qualité purement humaine. Elle est souvent liée, dans l’esprit des gens, à un tempérament passionné, actif et émotif. Finalement, pense-t-on, si quelqu’un n’est jamais ou presque enthousiaste, c’est parce que ce n’est pas dans son caractère. Il n’y peut rien. Ce genre de fatalisme simpliste et réducteur doit être fermement repoussé. Le véritable enthousiasme n’est pas inné, c’est un don de Dieu. Est enthousiaste celui qui est rempli de Dieu et inspiré par son Esprit. Puisons donc l’enthousiasme à sa source.
Le Saint-Esprit est la source du véritable enthousiasme
«Le dernier jour de la fête était le plus important. Ce jour-là, Jésus, debout devant la foule, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son cœur, comme le dit l’Écriture. Jésus parlait de l’Esprit Saint que ceux qui croyaient en lui allaient recevoir. A ce moment-là l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié» (Jean 7:37-39).
On me raconta un jour le rêve d’un juif devenu chrétien. Cet homme se vit dans un merveilleux jardin, au milieu duquel se trouvait une source d’eau jaillissante. Une voix se fit entendre: «Viens et remplis ta coupe». L’homme s’approcha et remplit sa coupe. Mais à peine avait-il terminé que la voix dit encore: «Viens et remplis ta coupe». «Mais, je l’ai déjà remplie, elle va déborder, si je recommence». La voix répondit: «C’est ce qu’il faut». «Tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde» (Psaume 23:5).
Cette eau vive, dont parle Jésus, c’est l’Esprit Saint, la troisième personne de la Trinité. L’Esprit Saint n’est pas une puissance impersonnelle, il a tous les attributs d’une personne de rang divin: il pense, entend, dit, parle, convainc de péché, inspire, connaît; on peut lui mentir, le tenter, l’attrister, l’outrager, blasphémer contre lui.
La vie chrétienne est spirituelle dans la mesure où l’Esprit Saint peut y œuvrer, sinon ce n’est qu’une vie religieuse. Toute notre vie spirituelle, du commencement à la fin, dépend du Saint Esprit.
Il prépare notre cœur, illumine la Parole de Dieu et nous fait comprendre que Dieu nous appelle. Il nous convainc du fait que nous sommes pécheurs et que nous avons besoin d’un Sauveur. Par la foi, qu’il suscite en nous, l’œuvre de Jésus-Christ sur la croix est rendue efficace dans nos vies. Désormais, l’Esprit Saint a fait de nous des enfants de Dieu. Il habite en nous et restaure en nous progressivement l’image de Jésus-Christ corrompue par le péché. Il nous gardera dans la foi jusqu’à notre mort et à notre résurrection. Sans l’Esprit Saint, il est absolument impossible d’être un authentique chrétien.
Pour que notre coupe déborde
«Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi et qu’il boive» dit Jésus. Si, un jour, vous avez demandé au Christ d’entrer dans votre vie, il est venu dans la personne du Saint-Esprit. Vous avez bu à la source de l’eau vive qu’est l’Esprit Saint. Vous êtes enfant de Dieu et avez la vie éternelle. Pourquoi? Par ce que Dieu vous a marqué du sceau de l’Esprit et a inscrit votre nom dans le livre de vie. Un bocal rempli d’eau fraîche, placé sur une étagère, verra rapidement son contenu croupir. Toutes sortes de micro-organismes vont s’y développer et corrompre l’eau. Elle devient impropre à la consommation. Si l’on veut la boire, il faut ouvrir le couvercle et replacer le bocal sous le robinet d’eau fraîche. L’eau du bocal sera ainsi renouvelée et nous désaltérera. La vie spirituelle a la même particularité. Si elle ne se renouvelle pas continuellement, elle tarit et devient imbuvable pour les autres. «Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein», dit Jésus. C’est ce qu’il nous faut. Vous êtes enfant de Dieu avec l’Esprit Saint en vous, mais votre coupe déborde-t-elle? Approchez-la encore de la source de l’eau vive, afin qu’elle déborde. Soyez remplis du Saint-Esprit et des fleuves d’eau vive couleront de votre cœur et désaltéreront ceux que vous côtoyez.
Les fruits d’une vie remplie du Saint-Esprit
Énumérons quelques grâces que l’Esprit Saint communique au croyant dans la mesure où il peut le remplir:
– La vie que Jésus est venu nous apporter devient abondante. Nous comprenons combien Dieu est riche en bonté pour nous, ses enfants.
– Le Saint-Esprit nous transforme progressivement à la ressemblance du Christ. C’est la sanctification. Petit à petit le caractère de Jésus se forme en nous. «Ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi» (Galates 5:22-23). L’élimination progressive du péché enlève toujours plus ce qui pourrait nous séparer de Dieu. La relation avec Dieu s’approfondit d’autant. La sanctification du Saint-Esprit est ce qui glorifie le plus Dieu notre Père.
– Jésus a dit: «Vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins, vous parlerez de moi à Jérusalem, dans toute la région de Judée et de Samarie et jusqu’au bout du monde» (Actes 1:8). Le Saint-Esprit communique une force pour témoigner de notre foi en Jésus. Rappelons-nous que seul l’Esprit Saint a le pouvoir de convaincre nos interlocuteurs de donner leur vie au Christ, en utilisant nos paroles et notre vie.
– Être rempli du Saint-Esprit nous donne la possibilité pratique de vivre dans la louange et l’enthousiasme. «Soyez remplis de l’Esprit Saint. Encouragez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes et de saints cantiques; chantez des cantiques et des psaumes au Seigneur, en le louant de tout votre cœur. Remerciez Dieu le Père en tout temps et pour tout, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ» (Éphésiens 5:18-20):
– La force que l’Esprit Saint donne rend plus parfaite l’harmonie avec Dieu, avec soi-même et autrui. C’est même le moteur de cette harmonie si nécessaire à notre bonheur.
Que devons-nous faire pour être remplis du Saint-Esprit?
Quatre verbes nous montrent le chemin de la plénitude: confesser – désirer – se consacrer – croire.
Confesser toute faute consciente. Le péché non confessé à Dieu et non abandonné est un obstacle qui nous empêche d’être rempli de l’Esprit Saint. Humilions-nous devant Dieu et recevons son pardon au nom de Jésus.
Désirer et rechercher la plénitude. Seule une éponge sèche aspirera l’eau avec avidité. C’est dans la mesure de notre désir que l’Esprit nous remplira.
Se consacrer pleinement. Il faut ouvrir le couvercle de notre bocal et nous offrir sans réserve à Celui qui est capable de nous remplir de l’eau vive.
Croire à sa promesse. Si d’une part, Dieu nous commande d’être remplis du Saint-Esprit, d’autre part, il nous fait la promesse de répondre à notre prière puisqu’elle est selon sa volonté. «Voici pourquoi, nous avons une pleine assurance devant Dieu: nous savons qu’il nous écoutera si nous demandons quelque chose de conforme à sa volonté. Ainsi, comme nous savons qu’il nous écoute quand nous présentons une demande, nous savons aussi qu’il nous accorde ce que nous lui demandons» (I Jean 5:14-15). Dieu est fidèle, il le fera, même si nous ne ressentons rien de particulier.
Les cadeaux du Saint-Esprit
Lorsque le croyant fait dans sa vie toute la place au Saint-Esprit, en invité généreux, il vient avec quelques cadeaux. La Bible les appelle dons spirituels ou charismes. Certains en ont peur, d’autres, par contre, ne cherchent qu’une chose: pouvoir les compter tous parmi leur collection. «Il y a diverses sortes de dons spirituels, mais c’est le même Esprit qui les accorde… En chacun l’Esprit Saint se manifeste par un don pour le bien de tous (I Corinthiens 12:4 et 7, lire les chapitres 12 à 14 de cette épitre pour approfondir la question). Il est merveilleux de savoir que l’Esprit Saint en nous n’est jamais inactif. Il nous fait des cadeaux. N’en ayons pas peur. Ils enrichiront notre vie spirituelle et nous qualifierons pour notre service.
Comment prendre les choses du bon côté
Dans la vie de couple, de nombreuses expériences sont vécues tout au long de ce parcours en tandem: le mariage, les déménagements, les naissances, les disputes, les retrouvailles, les maladies, le départ des enfants, la retraite… Sans cette relation privilégiée, ces expériences n’auraient jamais été vécues. De même dans la vie spirituelle, quand la relation avec Dieu est forte, les expériences viennent toujours. Pas seulement une deuxième, mais une troisième, une quatrième … et, à chaque fois, nous découvrons un nouvel aspect de Dieu. C’est pourquoi ne cherchons pas les dons pour eux-mêmes ou telle expérience vécue par M. ou Mme X. mais plutôt préoccupons-nous de soigner notre relation avec le donateur.
Principes à méditer: comment vivre dans l’enthousiasme
- L’enthousiasme n’est pas seulement une ardeur naturelle qui pousse à l’action. Il a une dimension spirituelle: le véritable enthousiaste est celui qui est rempli de Dieu et inspiré par son Esprit.
- L’enthousiasme s’entretient par la louange à Dieu dans toutes les circonstances, bonnes et mauvaises. C’est possible, parce que Dieu a le pouvoir de changer le mal en bien et de faire concourir toutes choses à notre bien, si nous l’aimons.
- Faites une liste de toutes les bonnes choses que Dieu vous a accordées cette année. Inscrivez aussi les circonstances difficiles qui ne vous ont pas parues favorables sur le moment. Dans chaque chose il y a du bon. Cherchez-le dans tout. Vous le trouverez.
- L’Esprit Saint est la source du véritable enthousiasme. Venez-y remplir votre coupe afin qu’elle déborde. Être rempli du Saint-Esprit vous apportera la vie abondante, la sanctification, la force nécessaire au témoignage.
- Pour être rempli du Saint-Esprit, il est nécessaire de confesser toute faute consciente – désirer et rechercher la plénitude – se consacrer pleinement – croire que Dieu accomplira sa promesse.
- Quand le Saint-Esprit est invité à prendre la place, il ne vient pas tout seul. Il apporte des cadeaux. Ce sont les dons spirituels ou charismes. Aspirons aux dons spirituels, mais désirons surtout l’intimité avec le donateur.
Questions pour réfléchir seul ou en groupe
- Pensez-vous que devenir enthousiaste est en fait une expérience religieuse? Aimeriez-vous vivre une nouvelle dimension dans votre foi?
- Quelle est votre réaction à cette expression: «Dieu a le pouvoir de changer le mal en bien»? Vous choque-t-elle ou est-elle un réconfort pour vous? Avez-vous déjà vécu un tel retournement?
- Être rempli du Saint-Esprit, cela vous semble-t-il être une option pour chrétiens d’élite? Vous sentez-vous personnellement concerné? Qu’est-ce qui vous empêcherait d’expérimenter cette plénitude?